Eglise Le Cep

Où est ton frère ?

« Où es-tu ? » « Où est ton frère ? » (livre de la Genèse)

Questions que l’Eternel a posées à Adam et à son fils Caïn après qu’ils eurent décidé de ne plus suivre le conseil de Dieu.

Où en es-tu et où en est ton frère, ta soeur, t’intéresses-tu à ton salut et à celui des autres ? Telle peut être la question de confiance que Dieu nous adresse aujourd’hui envers notre famille-l’église.

« J’ai eu peur, je me suis caché » dit Adam, « Je ne suis pas le gardien de mon frère » dit Caïn et « je vais fuir loin de ton regard ». Ces deux hommes ont donc perdu la confiance qu’ils avaient en Dieu et dans le projet de Dieu pour eux.« Ayez foi en Dieu » dit Jésus. Avoir confiance en Dieu, en son église et en mon frère ou ma soeur, tel est le principe de l’évangile. Gardons-nous de fuir la mission que Jésus adresse à chacun.

La confiance dans les autres : c’est ce que j’exerce tous les jours en empruntant la route, en allant chez le médecin, en fréquentant les magasins, dans mon travail. Pourtant ma déception face aux chauffards de la route, aux erreurs médicales et au danger (semble-t-il) de la foule lorsque je fais mes achats, je continue malgré tout de fréquenter ces endroits sans perdre confiance. Pourquoi n’en serait-il pas de même envers l’amour de Jésus et de son corps qui est l’église ?

Je n’ai plus confiance en l’église alors je me cache et je fuis…Réaction adamique où l’on reconnait bien l’oeuvre de l’ennemi face à l’enjeu, au défi et au privilège que Dieu nous offre pour notre bien. Restons déterminés à grandir en maturité et en sagesse, en abandonnant les réactions du passé. Fréquenter l’église est un sacrifice, une mort à soi-même, un acte de reconnaissance et d’obéissance qui honore notre Seigneur et nous permet d’étendre le Royaume de Dieu.

Alain J.

La présence inconsciente de Dieu

Au début, Jacob ne ressentait rien. Il venait de quitter la maison et fuyait son frère Esaü qui était déterminé à le tuer. Jacob savait qu’il avait tout fait de travers. Où était Dieu dans tout ça ?

Jacob a atteint un certain endroit. Il n’a rien senti lorsqu’il est arrivé là-bas. Il était fatigué et effrayé. N’attendant absolument rien, il prit une pierre comme oreiller, la mit sous sa tête et se coucha pour dormir. Et puis Dieu est intervenu – avec un rêve.

La présence inconsciente de Dieu signifie seulement que nous ne ressentons rien quand il est présent. Sa présence est très réelle, vraiment très réelle. Mais le ressenti de sa présence nous est caché. Nous ne ressentons rien du tout, mais il est là autant que lorsque nous le sentons.

Nous devons nous en souvenir dans tous les aspects de nos vies. Il est vrai lorsque nous faisons des erreurs et que nos amis les plus proches, ou nos proches ne nous comprennent pas vraiment ou nous rejettent.

Nous devons honorer Dieu quand nous ne ressentons rien. Nous devons l’ adorer quand nous sommes fatigués et effrayés. Dans notre moment le plus faible ? Oui, même dans notre moment le plus embarrassant, lorsque nous estimons avoir tout fait de travers et rien de bien ! Dieu est absolument là.

Marie-Ange L.

L’appartenance

Ainsi parle […] celui qui est ton soutien: Ne crains rien, mon serviteur […] que j’ai choisi. Ésaïe 44.2

J’étais rentré tard la veille, comme tous les samedis soir. Je n’avais alors que 20 ans, et je fuyais Dieu aussi vite que je le pouvais. Soudain, je me suis toutefois senti poussé à fréquenter l’église où mon père était pasteur. J’ai alors revêtu mon jeans décoloré, un t-shirt usé et des chaussures montantes que je n’avais pas lacées, avant de traverser la ville en voiture.

Je ne me rappelle pas le sermon que mon père a prêché ce jour-là, mais je n’oublierai jamais à quel point il était ravi de me voir. Avec son bras autour de mon épaule, il m’a présenté à tous ceux qu’il voyait. «C’est mon fils !» leur disait-il avec fierté. Sa joie est devenue pour moi l’image même de l’amour de Dieu, qui m’est restée durant toutes ces décennies.

L’illustration de Dieu en tant que Père bienveillant apparaît dans toute la Bible. Dans Ésaïe 44, le prophète interrompt une série de mises en garde pour proclamer le message de Dieu relatif à l’amour familial: «Mon Israël, que j’ai choisi […] je répandrai mon esprit sur ta face, et ma bénédiction sur tes rejetons» (v.2,3). Ésaïe a fait remarquer en quoi la réponse de cette descendance allait démontrer la fierté familiale: «Celui-ci dira: Je suis à l’Éternel […] cet autre écrira de sa main: à l’Éternel !» (v. 5.)

Le peuple errant d’Israël appartenait à Dieu, au même titre que j’appartiens à mon père adoptif. Rien de ce que je pourrais faire ne pourrait l’amener à perdre son amour pour moi. Il m’a donné un aperçu de l’amour que notre Père céleste nous voue. — (Texte de Timothy Gustafson)

Son amour nous procure l’appartenance et l’identité tant désirées.

Texte proposé par Sabrina K.

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