Eglise Le Cep

Ton Dieu ordonne soit puissant

Psaume 68 v 29

Dieu veut qu’on soit fort et pourtant en réalité nous sommes si petit, limité et souvent nous éprouvons des sentiments de faiblesse et d’impuissance, voire de peur. Par exemple dans les circonstances actuelles, mais aussi devant toutes les autres crises et situations de souffrances : maladies, divorce, faillite, suicide et la mort bien entendu.

Dieu veut qu’on soit fort, vaste et belle question !

Oui mais où et comment trouver les ressources pour cela : être fort et puissant. Notre civilisation occidentale fière de sa science et de ses performances médicales ou technologiques nous donne par moment ce sentiment de force et de puissance, mais pour nous les croyants en Dieu nous mesurons bien la vanité des prétentions de l’homme avec celui que l’on considère comme le verset central de la bible. Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel Que de se confier à l’homme Psaume118,8

Eh oui entendez cela, ce matin ! La parole de Dieu nous révèle que Notre Dieu et père céleste dans son amour Infini loin de rejeter nous a choisi avec nos faiblesses de croyant et d’église pour confondre les choses fortes de ce monde. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes 1Corinthienns 1v27. …car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. 2 Corinthiens 12v10

Apprenons à le laisser vivre sa vie en moi.

Maintenant, écoutez bien : ce n’est pas avec notre puissance ou avec nos forces que nous pourrons accomplir ce que Dieu veut et attend de chacun de nous ! Je ne dois pas et ce serait une erreur de vouloir vivre ma vie pour Dieu, je dois chercher et apprendre à le laisser vivre sa vie en moi. Paul a dit ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi. Les religieux cherchent à faire des œuvres pour Dieu, l’enfant de Dieu vit la vie que son Père met en lui et c’est ainsi qu’il accomplit ses œuvres préparées d’avance par Lui

Proverbes 30v24 Il y a sur la terre quatre animaux petits, Et cependant des plus sages ; 25 Les fourmis, peuple sans force, Préparent en été leur nourriture ; 26 Les damans, peuple sans puissance, Placent leur demeure dans les rochers ; 27 Les sauterelles n’ont point de roi, Et elles sortent toutes par divisions ; 28 Le lézard se saisit avec les mains, Et il se trouve dans les palais des rois.

Sa Force c’est notre rocher cachons nous en Lui ; Son esprit c’est notre force alors soyons remplis et vivons par LUI.  Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole que l’Eternel adresse à Zorobabel : Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées. Zacharie 4v6

La pentecôte c’est le revêtement de Puissance.

Auparavant Jésus a soufflé sur eux, puis il a ordonné d’attendre cette venue, puis il a ordonné d’aller avec son pouvoir. Vous savez l’autorité c’est la combinaison de la capacité, de la puissance et du mandat, de l’autorisation. Donc quand nous avons reçu la puissance et la permission d’agir allons et agissons avec autorité !

Lorsque les disciples lui demandent quand est ce qu’il rétablira son royaume, il répond : « ça ce n’est pas votre affaire, vous votre mission c’est d’être mes témoins et pour que vous soyez en mesure de l’accomplir vous allez recevoir le saint Esprit qui vous rendra capable de vivre cela. » Et comme ils restent à regarder au ciel encore un ange leur dit : « Allez trainer pas là, au boulot, comme il est parti, il reviendra ! » L’esprit répandu sur le peuple de Dieu c’est entrer dans le prophétique de plain-pied, c’est libérer la parole de Dieu dans l’homme, c’est le rendre capable d’entendre la voix de Dieu et de porter ses paroles aux hommes. C’est Joël hier, aujourd’hui et demain ; Pierre dira s’il tarde c’est juste parce qu’il ne veut qu’aucun ne manque l’appel d car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. 2 Corinthiens 12v10, c’est pourquoi pour hâter sa venue travaillons pendant qu’il fait jour.

Actes 1v6 Alors les apôtres réunis lui demandèrent : Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? 7 Il leur répondit : Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. 8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.

9 Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. 10 Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, 11 et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel.

Allez, soyez mes témoins !

C’est le cœur de notre vie, de nos actions et même et surtout de notre essence de ce que nous sommes. Allez soyez mes témoins et je serai avec vous tous les jours ! Mais attention : allez et faites de disciples et je serai avec vous, cette promesse correspond à une vie de mission :

Comme le père m’a envoyé, je vous envoie !

Comme le père m’a donné son autorité, moi aussi je vous la donne !

Comme L’Esprit saint m’a équipé de puissance vous aussi il va vous rendre puissant

Un mot de conclusion sur ce vaste et très important sujet

Il y a deux traits de caractère qui sont soulignés dans la parole de Dieu : la maîtrise de soi et la persévérance ; sans elles, nous ne pouvons pas progresser. Si nous n’apprenons pas à nous contrôler, (je parle plutôt des comportements de notre âme que des désirs de notre corps), si nous n’apprenons pas à résister à la dépression ou à l’irritation, alors le diable pourra toujours nous arrêter. Une des caractéristiques les plus évidente chez les adolescents est qu’ils se laissent souvent complètement dominer par leurs humeurs. Tant qu’une personne ne contrôle pas ses émotions, elle est encore un adolescent spirituel. Si nous ne pouvons pas contrôler nos humeurs et nos désirs, nous ne pourrons pas persévérer, et nous abandonnerons le combat au moment le plus crucial.

Affermis, ô Dieu, ce que tu as (commencé de faire en nous) fait pour nous ! Ps 68v29

L’Eternel est ma force (‘Oz) et le sujet de mes louanges ; C’est lui qui m’a sauvé. Il est mon Dieu : je le célèbrerai ; Il est le Dieu de mon père : je l’exalterai. Exode 15v2 ; Psaume 28v7

L’Eternel est la force de son peuple, Il est le rocher des délivrances de son oint Ps 28v8 

René Yoder

Le Dieu de victoire habite en moi

La Parole de Dieu désigne le lion comme le héros des animaux. Or, quand nous considérons le règne animal, ce félin est loin d’être le plus grand, le plus fort, le plus puissant et le plus intelligent mais au final, c’est lui le héros ! En définitive, il y a de l’espoir pour chacun d’entre nous. Pas besoin d’être le(la) meilleur(e) pour être un héros de l’Éternel. 

Votre confiance en Dieu doit être plus grande que l’épreuve.

Alors, pourquoi le lion est-il le héros des animaux ? Pour une raison simple : il ne recule pas. Il a une croyance en lui extrêmement forte. En hébreu, le mot « héros » provient d’une racine signifiant : « se prévaloir d’une force, d’une grandeur, se montrer puissant, triomphant et brave ». En effet, devant la difficulté, le lion démontre de la bravoure car il croit qu’il est revêtu d’une force l’aidant à triompher de ses ennemis. Quand il voit un animal plus grand que lui, il ne se dit pas : « Si je reste, je meurs, courage, fuyons ! » mais plutôt : « Quelle belle opportunité d’avoir devant moi un animal si grand ! 

• Face à l’épreuve, que dites-vous ? 

• Face à votre Goliath, quelle attitude adoptez-vous ? 

• Est-ce pour vous une crise ou une opportunité ? 

Si vous croyez que le grand Dieu de l’univers habite en vous, alors votre foi en lui vous fortifiera. Vous pourrez vous prévaloir d’une force, d’une grandeur et d’une bravoure insoupçonnées. Votre confiance en Dieu doit être plus grande que la crise que vous traversez.

Alors comme le psalmiste (Psaume 27.1-6), vous pourrez dire : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ? Quand s’avancent contre moi les méchants pour dévorer ma chair, ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires, qui chancellent et succombent. Qu’une armée vienne camper contre moi, mon cœur est sans crainte. » 

Une prière pour aujourd’hui : Seigneur, donne-moi le courage de faire face à mes crises, de ne pas reculer et de me comporter en héros(héroïne). Amen 

Méditation tirée du site topchrétien.com

Réflexion :

Souvent on se dévalorise en se disant je ne suis pas capable. Je n’y arriverais pas. Il y a meilleur que moi… En dieu on a les capacités de pouvoir et du faire. Il nous redonne de nouvelles forces, si on s’appuie en lui. Souvent, je me suis dit : je suis au bout du rouleau, c’est impossible, je n’y arriverais jamais, et au final je me suis relevée. Je dirais que je suis devenue plus forte « grâce » à ces épreuves. Dieu sait le pourquoi du comment, par où on passe. Le tunnel peut être long mais le principal est de regarder toujours à lui. Et je dis souvent qu’il ne faut pas regarder le nombre de fois qu’on est tombé, mais au nombre de fois qu’on s’est relevé. 

« J’ai combattu le bon combat, j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront attendu avec amour sa venue. » 2 Timothée 4 : 7-8

Un chant qui m’accompagne quand je suis dans l’épreuve est « Le Dieu de victoire habite en moi ».

Le Dieu de victoire habite en moi, le Dieu de victoire habite en moi 

Je marche non par la vue mais par la foi, le Dieu de victoire habite en moi 

Je chanterais et danserais car le combat est celui du Seigneur 

La victoire est assurée, car notre Dieu est vainqueur.

Manuella S.

Ecouter la voix de Dieu

Dans Job 33 : 14, « il est écrit que Dieu parle tantôt d’une manière tantôt d’une autre et l’on y prend point garde ».

Le temps que nous traversons actuellement nous amène à nous poser beaucoup de questions, auxquelles seul Dieu peut répondre car les gens de ce monde n’ont pas de réponses. J’entends souvent des chrétiens dire : je prie depuis longtemps, j’ai demandé à Dieu pourquoi ceci m’arrive mais il ne me répond pas et les choses ne changent pas. Il est vrai que nous adressons nos requêtes à Dieu par la prière. 

Mais est-ce-que nous prenons vraiment le temps de l’écouter ?  

Dieu nous parle de plusieurs manières différentes : par les prophètes, la nature, les songes, le Saint-Esprit, de vive voix… et il choisit le moment et les circonstances. Donc nous pouvons être sûr et certain qu’il nous parle et sa parole le confirme bien dans le verset que j’ai mentionné au-dessus.

Cependant, le problème est que, nous aimons bien fixer à Dieu le moment et les circonstances dans lesquelles il doit nous parler, ce qui est le contraire de sa volonté. Souvent lorsque nous avons demandé quelque chose et que nous recevons le contraire, on a tendance à se lamenter, se vexer et dire que Dieu n’a pas écouté nos prières. Mais sa parole nous encourage à le remercier dans toute chose et être à son écoute pour savoir ce qu’il veut nous dire, nous apprendre de la situation que vivons.

En recherche permanente

Pour l’entendre nous devons être dans un esprit de recherche permanente de sa volonté dans toute situation, circonstance que nous vivons et il le confirme bien dans le livre de Jérémie 33 :3 « invoque moi et je te répondrai… ».

En ce moment que nous traversons, je vous encourage à rester dans la prière, à écouter la voix de Dieu dans toute chose que nous faisons, dans toute circonstance que nous traversons car il est maître de tout et il peut utiliser tout moyen pour nous parler que ce soit au travail, à la maison, dans la nature,…

Mwamba W.

 

La vie d’après

Beaucoup, disent ce ne sera jamais plus comme avant, personnellement j’en doute. On ne change pas si facilement, à moins d’avoir reconnu que nous avions tort, puis de prendre la décision de changer et enfin d’entreprendre dans la durée une nouvelle façon d’agir.

La vie d’après sera t’elle différente ?

J’entends pas beaucoup de personne qui se remettent en cause elle-même. Je vois beaucoup de doigts accusateur, qui pointent du doigt les manquements des uns ou des autres. La vie d’après sera t’elle la même que la vie d’avant ? Cela dépend, si tu te remets en cause, si tu reconnais tes erreurs, si tu décides de changer, alors oui il y aura du changement.

 

Ta vie d’après avoir rencontré Jésus est-elle la même que la vie d’avant ? Dieu, par son Esprit en nous, jours après jours travaille notre coeur et notre Esprit. Il renouvelle notre intelligence, il guérit notre coeur et il renouvelle nos forces. Tout cela se passe selon notre foi. Proverbes 3 dit « Mets ta confiance en l’Eternel de tout ton coeur (…) Cherche à connaître sa volonté (…) et il te conduira (…) » Ce n’est pas automatique, il nous conduira si on met notre confiance en lui et si on cherche sa volonté.

Je vous invite à chercher avec plus d’ardeur encore, et avec plus de foi. Dieu vous aime, il est un bon père et il a de bonnes choses en réserve pour chacun de nous. Si un domaine de notre vie est depuis longtemps en échec, ne baissons pas les bras. Remettons nous au travail, cherchons la face de Dieu, prions avec foi. « Cherchez et vous trouverez ».

Suivre la voie de Dieu

Je vous propose en cette fin de confinement de prendre du temps pour faire le point sur : – Qu’est-ce que le Seigneur vous a montré ces derniers temps ? Et surtout – Quelles actions concrètes allez vous entreprendre ? J’ai préparé à cette effet un support pour vous aider à faire ce travail. Vous devriez l’avoir reçu avec cette lettre. Si ce n’est pas le cas contactez moi. Je invite à remplir ce support. 

Je cours vers le but

Philippiens 3 v 13-14 « Je fais une seule chose : oubliant ce qui est derrière moi, et tendant toute mon énergie vers ce qui est devant moi, je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attaché à l’appel que Dieu nous a adressé du haut du ciel dans l’union avec Jésus-Christ. »

Proverbes 3 v 5-6  » Mets ta confiance en l’Eternel de tout ton cœur, et ne te repose pas sur ta propre intelligence. Cherche à connaître sa volonté pour tout ce que tu entreprends, et il te conduira sur le droit chemin. »

Jonathan Y.

Outil pour méditer « lectio divina »

Médite la parole ! Voilà une interpellation que le Seigneur m’adresse depuis des mois. Au-delà de méditer la parole effectivement. Le Seigneur me pousse à étudier ce qu’est la méditation.

Qu’est-ce que cela a de plus que la lecture ? Qu’est-ce que cela change ?

Prends le temps de mâcher ! N’avale pas tout rond ! Prends le temps de savourer. Voici des réflexions que mon frère me faisait quand j’étais plus jeune car j’avais tendance à avaler tout rond.

La parole est une nourriture pour notre âme et pour notre être tout entier. Elle a besoin d’être mastiquée et d’être digérée afin de transmettre tous les nutriments qu’elle contient.

Qu’est-ce que la méditation ?

Définition du Larousse : Action de réfléchir, de penser profondément sur un sujet, à la réalisation de quelque chose : cet ouvrage est le fruit de ses méditations. Attitude qui consiste à s’absorber dans une réflexion profonde : se plonger dans la méditation. Concentration du corps et de l’esprit sur un thème ou un symbole religieux.

D’après Wikipédia : Le terme méditation désigne une pratique mentale qui consiste généralement en une attention portée sur un certain objet, au niveau de la pensée (méditer un principe philosophique par exemple, dans le but d’en approfondir le sens), des émotions, du corps. Dans une approche spirituelle, elle peut être un exercice, voire une voie de réalisation du Soi et d’éveil.

 Quel peut être l’objet de notre méditation ?

La parole nous invite à méditer sur différentes choses : Sur Dieu lui-même, sur sa parole, sur les œuvres de Dieu, sa création, ses bienfaits, sa volonté.

Psaumes 143 : 5 Je me souviens des jours d’autrefois, Je médite sur toutes tes œuvres, Je réfléchis sur l’ouvrage de tes mains.

Psaumes 63:6    (63 :7) Lorsque je pense à toi sur ma couche, Je médite sur toi pendant les veilles de la nuit.

Josué 1:8 Que ce livre de la Loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras.

Mais la parole nous invite aussi à méditer : sur nous-même,  sur nos projets, nos paroles et nos actes.

Proverbes 15:28 Le cœur du juste médite pour répondre, Mais la bouche des méchants répand des méchancetés.

Proverbes 16:9  Le cœur de l’homme médite sa voie, Mais c’est l’Éternel qui dirige ses pas.

Pourquoi méditer ?

Je voudrais vous aider à prendre en compte l’importance de la méditation. La méditation a pour but de modeler notre pensée et tout notre être afin renverser les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. (2 Corinthiens 10 : 5)

Je dirais de tendre à ressembler à Christ, la parole nous façonne, mais elle ne peut pas le faire malgré nous. Nous devons y consacrer du temps et le faire selon les principes que le Seigneur nous a révélés. Jean 15v3 « Déjà vous êtes purs à cause de la parole que je vous ai annoncée. »

 « Lectio Divina » qu’est-ce que c’est ?

Lectio Divina, « Lecture Sainte » est une expression latine qui fait référence à une méthode de prière développée par les Pères de l’Église. C’est un exercice de lecture spirituelle.

Origine : Les principes de la Lectio Divina, ont été exprimés vers l’an 220 de notre ère par Origène. Auparavant, le judaïsme pratiquait déjà la relation de l’homme avec la Parole de Dieu par la lecture, la méditation, la prière et la contemplation. Origène affirme que, pour lire fructueusement la Bible, il est nécessaire de le faire avec attention, constance et prière. Il insiste aussi sur l’importance de lire l’Écriture en prêtant attention à plusieurs niveaux possibles de significations, inspiré du modèle judaïque PaRDeS.

 Quatre moments pour méditer la parole en profondeur

Sur la base d’un texte à caractère spirituel, tiré de la Bible, d’un ouvrage d’auteurs chrétiens ou d’une parole prophétique qui sera d’abord lut lentement plusieurs fois (lectio), puis vous prolongez dans un temps de réflexion sur ce même texte (meditatio), se poursuit par un dialogue avec Dieu (oratio) et se termine par une écoute silencieuse de Dieu (contemplatio). La « lectio divina » peut-être faite seul ou à plusieurs.

      1-      Lectio   | 2- Meditatio    |3- Oratio          |4- Complatio

      1-      Lecture | 2- Méditation | 3- Expression | 4- Contemplation

      1-      Lire        | 2- Penser        | 3- Parler          | 4- Ecouter

Il est bon avant de commencer, de se mettre dans un lieu calme, propice à un moment paisible sans distraction où vous pourrez vous consacrer à ce moment sans être troublé par d’autre chose.

1-      Lecture.

L’important est de ne pas se focaliser sur une compréhension a priori, mais de partir et découvrir le texte avec un regard neuf. La lecture lente favorise la découverte du texte dans sa globalité et dans les détails. Lisez le texte plusieurs fois au moins trois fois. La lecture répétée permet de découvrir tous les mots et les idées véhiculés par ce texte. Par exemple dans l’histoire du fils prodigue souvent nous passons à côté du fils cadet et de ses réactions, parce que nous avons tendance à nous focaliser sur le personnage principal et de nous identifier à lui. A ce stade découvrez, collectez des pistes de réflexion, regardez sous toutes les coutures. Lisez minutieusement.

 

2-      Méditation

Maintenant il s’agit de plonger dans la signification, découvrir le sens de ce texte. Qu’est-ce que j’apprends sur les personnages de cette histoire ? Qui sont-ils ? Quels sont leurs attitudes, leurs actions, leurs pensées, leurs émotions … ? Il est utile de se mettre à la place de chacun des personnages et de réfléchir, mais aussi de vivre la scène en cherchant à voir ce que cela nous fait ressentir.

Mais aussi et surtout, cherchez ce que ce texte vous apprend sur Dieu, sur sa volonté, ses priorités, ses goûts… ? Car l’objet de nos recherches c’est Dieu. Mieux le connaitre, mieux le comprendre et enfin mieux comprendre ce qu’il attend de nous.

A ce stade, il est important de se revêtir de respect et d’humilité et d’aborder ses réflexions, ses recherches avec foi. Dieu seul peut nous ouvrir les yeux. Nous avons souvent des découvertes superficielles qui se révèlent fausses par la suite. Soyons donc persévérant dans la foi et l’humilité. Afin de ne pas faire plier le texte à notre mode de pensée,  mais plutôt plier notre pensée à la façon de voir de Dieu.

Et je vous invite à ne pas conclure définitivement votre opinion sur le sens du texte, laissez cela ouvert, chantier en cours jusqu’à la fin.

Il peut être utile de penser à d’autres textes bibliques qui peuvent renforcer ou rééquilibrer notre méditation.

 

3-      Expression

Ici, il s’agit de dire à Dieu notre réaction, partager notre étonnement, nos doutes, nos désaccords, nos interrogations. Prenez le temps de formuler à Dieu vos pensées, ouvrez la discussion. Videz votre sac si nécessaire, parfois un texte réveille en nous des colères, des frustrations, des blessures… Il est important de partager à Dieu avec le plus d’honnêteté possible. Si le texte n’est pas clair pour vous dites : Dieu je ne comprends pas ceci. Cela peut être le sens ou la raison d’être d’une action de Dieu dans le récit étudié.

4-      Contemplation

Enfin, l’étape de l’écoute. Dieu parle ! Il veut parler à notre cœur. Par son esprit en nous, il veut nous conduire à mieux le connaître. Connaître son amour, mais aussi sa volonté, sa vision du monde, sa vision de nous-même. Cette étape peut être comparée à la contemplation d’un paysage, tout ce que vous avez lu, pensé et dit à Dieu est là devant vous et vous regardez à Dieu avec foi, avec admiration. Ne cherchez  plus à donner du sens, à trouver des réponses.

Vous en Dieu, Dieu en vous. Laissez vous portez. Vous pouvez laisser vagabonder vos pensées dans cette atmosphère d’adoration. Vous êtes assis dans sa parole. Reposez vous là. Attachez vous aux choses qui s’affermissent en vous. Aux choses que Dieu établit là. Laissez tomber ce qui était en tension.  Dieu le règle ou il le règlera. Laissez-le faire.

Conclusion

Voici cet outil, qui je l’espère vous aidera à renouveler vos temps de tête à tête avec le Seigneur.

Soyez libre ! Vous pouvez aller et venir entre ces différentes étapes. Ces étapes et ces réflexions ne sont pas une recette. Dieu est vivant. Sa parole est vivante et son esprit vit en nous. Pour conclure, j’aimerais vous rappeler ce verset que j’ai déjà cité mais qui pour moi résume le but de la méditation de la parole.

Pourquoi méditer la parole de Dieu ? Afin renverser les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. 2 Corinthiens 10 : 5

Il n’y a pas de crise au ciel

J’ai eu au début de cette crise sanitaire, une impression étrange. Mon esprit était déchiré entre d’une part une agitation, une forme de stress, d’anxiété à l’idée du lendemain, et d’autre part, une sérénité et un sentiment de sécurité vis-à-vis de la suite des évènements.

Les premières semaines de ce moment d’incertitude ont débuté pour moi à la reprise du travail en janvier. Au rythme de mes heures de travail, le son de la radio (toujours allumée dans mon camion) m’envoyait sans cesse des mauvaises nouvelles. Les médias, à l’affût de l’information la plus spectaculaire, se faisaient un plaisir de monopoliser notre attention sur cette mystérieuse maladie, si mystérieuse qu’on entendait tout et son contraire en 2 heures consécutives d’écoute : « c’est une bonne grippe, non c’est une pandémie catastrophique, on ne risque pas grand-chose, si, plusieurs millions de personnes vont mourir, les masques ne servent à rien, on va quand même les rendre obligatoires… » bla…bla… bla…

Une chose est certaine, c’est que ces discours n’avaient pas grand fondement, et n’étaient pas de nature à nous donner un sentiment de sécurité.

Puis est venu le « fameux » confinement. Entreprise à l’arrêt, j’ai bien dû faire avec. Et je me suis retrouvé, à monter tous les jours dans mon atelier, dans lequel une grande porte de grange donne sur l’extérieur, les prés et la forêt. Je n’y ai d’abord pas pris garde mais au fil des jours, et sans autres sons que la musique et les bruits de la nature qui m’entoure, j’ai été pris d’une paix profonde et durable. Je me suis rendu compte que seul le bruit que font les hommes était changeant, mais qu’en fin de compte autour de moi, la création se moquait pas mal de l’agitation médiatico-politico-financière : comme chaque année et ce depuis le commencement, les bourgeons sont devenus des feuilles, de l’herbe rase sont sorties des fleurs de toutes les couleurs, les hirondelles sont revenues nicher sous notre toit, les grillons se sont mis à chanter, on a vu les premiers veau suivre leur mère dans les pâturages voisins, la terre s’est réchauffée et on a pu mettre en route les premiers travaux dans le jardin…

Il n’y a qu’aux yeux de l’homme vaniteux que la crise existe. Le juste s’en remet à Dieu et sait que Dieu ne l’abandonne pas. Il n’y a pas de crise au ciel. Notre créateur nous as assurés qu’il prendrait soin de nous. Aurais-je l’audace de le traiter de menteur en doutant ? Et quand bien même devrais-je mourir, n’ai-je pas la certitude de mon salut ? Aucune des promesses de notre Seigneur ne saurait changer parce que quelques hommes ou quelques esprits affirment le contraire.

Les créations humaines changent, les promesses humaines changent et les désirs humains changent. Mais Dieu ne change pas. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et comme Lui, ses promesses pour nous sont immuables. Psaumes 90,2 : Avant que les montagnes soient nées. Et que tu aies crée la terre et le monde. D’éternité en éternité tu es Dieu.

Eli K.

Paroles de mort ou de vie

J’aimerais qu’on s’arrête un peu ensemble et que l’on réfléchisse à ce que nous proclamons. Nos paroles ont une grande influence !

Job 3/25 : « Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive. Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint ». Si je dis « je ne vais pas y arriver, je ne suis pas capable, je vais être malade… ».

C’est ce qui va arriver ! La Bible nous enseigne de choisir nos paroles avec sagesse. En réalité, la parole de Dieu affirme que la vie et la mort sont au pouvoir de la langue. C’est pour cela que nous avons besoin de veiller sur ce que nous disons.

Nos paroles peuvent avoir une influence positive et encourageante, ou négative et décourageante.

Il peut être plus facile d’être ou de devenir négatif, quand les choses ne vont pas comme nous le souhaitons, mais Dieu nous appelle à prononcer des paroles qui fortifient et relèvent les autres. Quand nous ferons cela, nous serons également bénis nous-mêmes.

Les mots ont un pouvoir, une puissance, une influence. Et le pouvoir de nos lèvres est si sérieux que Jésus nous met solennellement en garde : « Par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. » Matthieu 12/37. 

Ce qui sort de notre bouche reflète ce qui est dans notre cœur. Si j’ai confiance en Dieu, si je suis en paix, si je me nourris de la Parole de Dieu chaque jour, je vais pouvoir l’appliquer dans ma vie et proclamer ses promesses sur ma vie.

Voici quelques exemples :

Je confesse que Jésus est mon Seigneur Romains 10/ 9 et 10 je possède le salut.

Je confesse que « par ses meurtrissures, nous sommes guéris » Esaïe 53/5 je possède la guérison.

Je confesse que le Fils me rend libre Jean 8/36, je possède la liberté absolue.

Je confesse que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit Romains 5/5 je possède la faculté d’aimer.

Je confesse que Dieu a dit : « je ne te délaisserai point, ni ne t’abandonnerai » Hébreux 13/5, je possède la présence de Dieu chaque jour.

Je confesse que je suis le (la) racheté(e) de l’Eternel Psaume 107/2 je possèdeles bienfaits quotidiens de la rédemption.

Je confesse que l’onction que j’ai reçu de Lui demeure en moi 1 Jean 2/27, je possèdele pouvoir de briser le joug par cette onction.

Je confesse qu’au nom de Jésus, je peux chasser les démons Marc 16/17, je possède une autorité dynamique pour la délivrance.

Je confesse que je peux imposer les mains aux malades et qu’ils seront guéris Marc 16/18, je possède le pouvoir de guérison pour ceux qui sont sous l’emprise de la maladie.

Je confesse que mon Dieu pourvoira à tous mes besoins Philippiens 4/19, je possède les provisions abondantes de Dieu.

Alors soyons positifs, arrêtons de nous lamenter, nous avons tout reçu en Jésus Christ. Ephésiens 1/3 : « Béni sois Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ». Que ce soit notre prière aujourd’hui.

Soyez bénis.

Martine L.

Des gestes d’affections

Matthieu 12 v 9 En partant de là, Jésus se rendit dans l’une de leurs synagogues. 10 Il y avait là un homme paralysé d’une main. Les pharisiens demandèrent à Jésus : A-t-on le droit de guérir quelqu’un le jour du sabbat ? Ils voulaient ainsi pouvoir l’accuser. 11 Mais il leur répondit : Supposez que l’un de vous n’ait qu’une seule brebis et qu’un jour de sabbat, elle tombe dans un trou profond. Ne la tirera-t-il pas pour l’en sortir ? 12 Eh bien, un homme a beaucoup plus de valeur qu’une brebis ! Il est donc permis de faire du bien le jour du sabbat. 13 Alors il dit à l’homme : Etends la main ! Il la tendit et elle redevint saine, comme l’autre.

Ce jour-là, le débat des religieux avec Jésus tournait autour des activités permises le jour du Sabbat. Faire du bien le jour du repos en guérissant un homme handicapé ne serait pas remis en question aujourd’hui comme à l’époque. Par ailleurs, Jésus respectait lui-aussi le jour du Sabbat, mais il a ordonné à l’homme handicapé de lever le bras et ce geste de foi à délivrer l’homme de son handicap.

La parole de guérison accompagnée du geste de la foi provoquent le miracle. Les pharisiens n’ont pas discerné que cette parole était aussi pour eux car eux-aussi avaient les mains paralysées par leur manque d’amour et l’obsession de prendre Jésus au piège en le poussant à pécher et ainsi pouvoir le condamner. En levant leurs mains malades, ils auraient pu guérir de leur aveuglement. Cet homme guéri allait pouvoir commencer une nouvelle vie et être en bénédiction pour d’autres, c’est en effet par la main que commence toute relation d’amour. Elle en est le préliminaire.

Paul va plus loin même en nous disant : »saluez vous d’un saint baiser » (1 Th 5.26). Toutefois, il faut aussi constater que Juda dénonca Jésus avec un geste d’affection (Luc 22.48). Aujourd’hui, beaucoup de choses se passent qui bousculent le monde et il viendra un temps où « l’amour du plus grand nombre se refroidira  » déclare Jésus (Math. 24.12). Ce temps est-il venu ?

Les gestes d’affection et d’amour deviennent dangereux nous dit-on et ne sont pas sains. Qui aurait cru et prédit qu’un virus nous empêcherait de toucher ceux pour qui nous avons un sentiment fraternel, risque-t-on la mort pour une main tendue ? C’est pourtant ce que Jésus a fait en tendant ses deux mains.

Alain J.

Des petites choses

Esaïe 53:1 et 2

« 1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? 2 Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. »

Lorsque Jésus est venu, contrairement à ce que l’on peut penser, en lisant certains passages des évangiles ; il n’attirait pas que des foules de fan. Certains ont voulu le jeter du haut d’une falaise. Les pharisiens cherchaient tous les moyens pour le faire taire. Beaucoup l’abandonnèrent lorsqu’il leur a expliqué qu’il était le pain venu du ciel. Jésus avait un physique quelconque, on pourrait le décrire comme « monsieur tout le monde ». Dieu a choisi de venir à nous, marcher parmi nous, presque incognito. Il y a plus de deux milles ans, Dieu tout puissant se revêt de notre humanité fragile, mortelle et limitée. Si nous avions été parmi ces juifs de son temps sur terre, l’aurions nous reconnu ? « Il n’avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards ».

On ne voit que ce que l’on veut voir. Cherchons à reconnaître Dieu tel qu’il est vraiment, pas tel que nous voudrions qu’il soit. Dieu n’est pas si facile à connaitre, et à reconnaître. Il est Dieu, sa personne est immense, et elle nous dépasse de beaucoup. Pour avancer dans cette connaissance de Dieu et pour vivre selon Dieu, nous avons besoin d’apprendre à discerner la part du plan de Dieu pour notre vie aujourd’hui. « Ne la remarquez vous pas » dit Esaïe 43 v 19. Les œuvres du Seigneur ne sont pas si facile à voir. Elles se voient avec des yeux instruits selon la pensé et le point de vue de Dieu. Cela ne saute pas yeux de tous, mais seulement aux yeux qui ont été aiguisé. Job dira à la fin de son temps d’épreuve « maintenant mon œil te voit ». Dieu veut jour après jour  » faire une chose nouvelle, qui est déjà en germe ». Allons nous passer à côté comme les juifs du temps de Jésus ?

Mon premier conseil pour reconnaître ce que Dieu est en train de faire : regardons les choses faibles avec plus d’attention, apprenons à voir le rejeton qui sort d’une terre desséchée qui semble sans force aujourd’hui mais qui, comme Jésus faible à la croix, porte en faite une victoire extraordinaire sur l’adversaire. Mon deuxième conseil, étudions la vie de Jésus plus en détail à la recherche de tout les indices récurrents ; des signes typiques qui le caractérisent afin de pouvoir dire, ça c’est du Jésus tout craché. Ainsi nous saurons mieux reconnaître, quand Dieu nous invite à le suivre dans ses petites choses nouvelles, qui sont déjà en germe.

Jonathan Y.

La tranfiguration nous encourage

La transfiguration est un épisode très lié à la fête de Pâques. Quand Jésus annonce aux disciples qu’il va souffrir et mourir, ceux-ci le reçoivent très mal. La transfiguration a lieu juste après, dans le but évident d’encourager les disciples. La transfiguration est là dans les Ecritures pour nous encourager nous aussi.

Jésus apparaît avec Moïse et Élie, deux piliers de l’histoire et de la foi d’Israël. Moïse représente la Loi avec la sortie de l’esclavage, et Élie la prophétie avec l’espérance messianique. Jésus incarne et accomplit tout cela.

Il y a un parallèle entre Moïse sur le Mont Horeb, le visage illuminé, et Jésus transfiguré lui aussi sur une montagne, lui aussi illuminé par la lumière divine. Cette vision nous donne à voir le monde à venir, celui qu’on espère tous. Mais dans cette attente du monde à venir, on peut parfois trouver l’histoire humaine bien longue et bien trop douloureuse… A quoi bon toute cette Histoire, à quoi bon mon histoire, s’il n’en restera rien ?

Mais il y a un détail dans le récit de la transfiguration qui nous dit que l’histoire humaine n’est pas une mauvaise plaisanterie passagère, et qui me conforte à persévérer et œuvrer ici-bas, dans l’espérance du monde à venir.

Pour Moïse, seul son visage est illuminé, alors que pour Jésus, c’est aussi son vêtement. Ce n’est pas un détail anodin. Le vêtement représente une œuvre significative des hommes. Et je relie cela à la ville, qui est aussi une œuvre humaine par excellence, souvent négative dans la Bible.

Au départ, L’Homme est nu dans un jardin. À la fin, il est habillé dans une ville, la nouvelle Jérusalem. Cela veut dire que toute l’Histoire humaine, toutes les œuvres des Hommes, Dieu ne va pas les mettre à la poubelle pour passer à la nouvelle création. Car Dieu nous aime pleinement, totalement, concrètement, avec notre histoire et nos actions, même les plus simples et les plus banales. Il ne nous aime pas comme des âmes abstraites. Dieu nous aime avec nos histoires, nos œuvres, avec nos relations humaines, tout ce que nous pouvons construire, y compris matériellement, avec notre relation à la nature et sa création, aussi. Car la rédemption finale concerne la création toute entière.

Jésus est ressuscité avec les marques des clous dans son corps. Tout ce que nous vivons et faisons est inscrit dans la mémoire de Dieu. Une fois le tri fait, Dieu va récapituler, réconcilier notre histoire et nos œuvres pour construire la nouvelle création. Que Dieu nous encourage à persévérer dans une vie qui lui est consacrée, remplie autant que possible d’œuvres bonnes.

Jean Daniel C.

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