Texte écrit au début du confinement :
Je suis là, seule, dans ma maison, les jours se ressemblent. Plus de rire, plus de vie dans les rues, plus le cri des enfants, même plus le bruit des voitures. Plus la liberté de marcher dans les rues, ne plus s’approcher de nos concitoyens, plus de rencontre, plus de vie d’église, ça me manque. Tout semble s’être arrêté comme au temps des plaies d’Egypte à la mort des enfants premiers nés, où même un chien n’avait pas le droit d’aboyer, où la mort rode comme un lion rugissant pour voir qui elle pourra dévorer.
Mais je sais une chose, c’est que Jésus est là près de moi. Il me donne sa paix et son sang si précieux est appliqué sur moi comme un signe qui me protège. Le sang de l’innocent le tout puissant, qui est mort par amour pour le monde.
Mais le monde s’en souvient-il ? Cependant il reste là, comme quelqu’un qui frappe à la porte, pour nous apporter la guérison et les clés pour sortir de toutes nos prisons. Mais le monde le regarde avec dédain tel un représentant de pacotilles.
Tristement le représentant des cieux passe et s’éloigne, puisqu’on ne lui ouvre pas. Peut-être reviendra-t-il, oh je vous en supplie ouvrez lui, il vous aime tant. Demain, il sera peut-être trop tard. Oui tout s’arrête comme si il n’y avait plus de jours, comme si le temps s’était suspendu. La course folle de ce monde c’est arrêté, comme si Jésus voulait l’obliger à réfléchir avant son retour.
Véronique T.