Eglise Le Cep

Il est doux de demeurer ensemble

Je ne sais pas si vous avez déjà vécu, un temps d’échange avec un frère ou une sœur, où à l’issu de cet échange, vous êtes senti vidé comme vampirisé. C’est comme si la personne avait tellement de rancœur et d’amertume, qu’elle ne sait pas faire autrement que de tout balancer, avec un tel besoin de se vider et en même temps un tel besoin d’amour, qu’elle t’arrache de force ton amour fraternel.

Parfois nous portons tellement de mauvaises choses dans notre cœur, que nous sommes rendu handicapé du cœur. Notre cœur boite !

Je crois que nous avons régulièrement à mener ce combat fondamental, aimer et être aimé vraiment. L’ennemi cherche inlassablement à nous voler, nous diviser et détruire les relations. Les relations fraternelles nécessitent beaucoup de persévérance, de soin et de patience.

« C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on verra que vous êtes mes disciples. »
« Aime ton prochain comme toi-même. »
« Comment peux tu dire que tu aime Dieu que tu ne vois si tu ne peux pas aimer ton frère que tu vois. »

Pour moi il y a trois armes principales pour détruire le mal,

lorsqu’il essaye d’envahir notre cœur : la première arme c’est le pardon, la deuxième : l’amour de Dieu et la troisième : le sacrifice.

Le pardon : c’est la grâce ou la bienveillance, c’est aussi redonner sa chance encore et encore indéfiniment. On fait comme Dieu avec nous, on pardonne toujours, autant de fois que nécessaire, sans discutions, sans négociation. Pardonner comme si en le faisant vous détruisiez le mal qui vous a été fait. Dieu guérit, libère, restaure, nous on pardonne. Dieu jugera chacun en son temps, Dieu fait justice, nous on pardonne.

L’amour de Dieu : vivre et grandir dans cette relation d’amour parfait est le cœur de la solution. Dieu lui-même, son amour pour nous : nous remplit, nous donne notre valeur, donne du sens à notre existence, efface nos peurs, libère de l’orgueil … répare notre cœur et forme en nous le véritable amour pour nos frères et sœurs. Passons le plus de temps possible avec lui.

Le sacrifice : c’est l’antidote contre l’égoïsme et l’individualisme, prendre de ce que j’ai et le donner à d’autre. Sacrifier de mon temps, de mon argent et de mes biens, voilà comment nous pouvons grandir dans l’amour en action. En même temps cela fait reculer la détresse, la souffrance et la solitude dans la vie de notre prochain.

Je crois que nous aspirons tous à vivre des temps fraternels bienfaisant, où nous pouvons tour à tour donner et recevoir : de l’écoute, des encouragements, de la reconnaissance, du respect … de l’amour. Être là en famille sans crainte sans doute, quelle paix !
Cela se construit et se cueille, parfois après de long mois de patience et de persévérance.

1 Corinthiens 13 v 4 « L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est pas envieux; l’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, 5 il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, 6 il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité; 7 il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. »

Dieu, pardon pour mon manque d’amour, pardon pour mon égoïsme et mon orgueil, je te prie forme en moi l’amour véritable. Fait de nous une famille pleine d’amour. Amen

Jonathan Y.

Jésus frappe à ta porte

Texte écrit au début du confinement :
Je suis là, seule, dans ma maison, les jours se ressemblent. Plus de rire, plus de vie dans les rues, plus le cri des enfants, même plus le bruit des voitures. Plus la liberté de marcher dans les rues, ne plus s’approcher de nos concitoyens, plus de rencontre, plus de vie d’église, ça me manque. Tout semble s’être arrêté comme au temps des plaies d’Egypte à la mort des enfants premiers nés, où même un chien n’avait pas le droit d’aboyer, où la mort rode comme un lion rugissant pour voir qui elle pourra dévorer.

Mais je sais une chose, c’est que Jésus est là près de moi. Il me donne sa paix et son sang si précieux est appliqué sur moi comme un signe qui me protège. Le sang de l’innocent le tout puissant, qui est mort par amour pour le monde.

Mais le monde s’en souvient-il ? Cependant il reste là, comme quelqu’un qui frappe à la porte, pour nous apporter la guérison et les clés pour sortir de toutes nos prisons. Mais le monde le regarde avec dédain tel un représentant de pacotilles.

Tristement le représentant des cieux passe et s’éloigne, puisqu’on ne lui ouvre pas. Peut-être reviendra-t-il, oh je vous en supplie ouvrez lui, il vous aime tant. Demain, il sera peut-être trop tard. Oui tout s’arrête comme si il n’y avait plus de jours, comme si le temps s’était suspendu. La course folle de ce monde c’est arrêté, comme si Jésus voulait l’obliger à réfléchir avant son retour.

Véronique T.

Dieu est bon

Ps 37.4 « Fais de l’Eternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire »

Il y a environ 8000 promesses dans la Bible. Certaines inconditionnelles comme l’affirmation du retour de Jésus. Il a dit qu’il reviendrait et il reviendra. D’autres promesses pourraient être précédées de la conjonction SI. par exemple : « Si tu crois tu verras la gloire de Dieu ». Nous avons donc quelque chose à faire.

Dans le psaumes 37 v 4 Cette promesse particulière nous parle de notre priorité : Dieu.

Souvenons que les 4 premiers commandements donnés à Moïse concernent notre relation avec Dieu. De même, la prière que Jésus a enseigné à ses disciples commence par : « notre Père que ton nom soit sanctifié » avant de lui adresser des requêtes qui concernent nos relations entre humains ou nos besoins matériels et spirituels.

Cette priorité nous gardera de l’idolâtrie car même de bonnes choses peuvent devenir des idoles. Par exemple mes bonnes œuvres, et même mon service pour Dieu qui peuvent devenir de subtiles idoles.

Dieu nous veut pour lui et il veut nous faire du bien. Dans le livre du Deutéronome ch 29 et 30, Moïse expose les bons projets de bénédiction qu’il a sur son peuple et les invite à choisir la vie . Dieu désire le bien de son peuple.

1 Timothée 6.17 nous présente un Dieu  » qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. « 

Dieu est bon, il veut bénir son peuple, mais il veut aussi te bénir toi son enfant, cette promesse est individuelle. Il veut tout ton cœur. C’est là son premier commandement. (Deutéronome 6.5). C’est là notre destinée à tous et notre bonheur.

Claude P.

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