Eglise Le Cep

Si mon peuple s’humilie…

La situation que nous vivons suscite en moi les réflexions suivantes, que je vous partage afin de nourrir vos méditations et prières.

1) Si mon peuple…Cette promesse s’adresse à son peuple qui porte son nom, et à personne d’autre, mais qui est son peuple ? En faisons-nous vraiment partie ?

2) S’humilie, …. Dans l’épreuve il est bon et nécessaire d’examiner sérieusement nos vies, nos attitudes et nos voies ; nous ne pouvons invoquer la grâce sur nos maladies et nos péchés en faisant l’économie d’un véritable examen de conscience. Rick Joyner, dans son livre « L’ultime assaut » p.50, raconte comment dans une vision il a vu les enfants de Dieu vaincus quand ils se lançaient dans les batailles contre les armées de l’ennemi sans le manteau de l’humilité.

3) Prie… et me cherche.  Où est la vérité ? Ce monde est entièrement sous la coupe du malin. Le menteur est le meurtrier dès le commencement. Et il ne fait guère de doute que nous n’avons pas eu dans cette épidémie toute la vérité. Prions que toute la lumière soit faite sur cette maladie et sur ce qu’elle doit contribuer à révéler puisqu’elle est permise, et bien sûr aussi sous le contrôle de notre Dieu. 

4) … Et s’il se détourne de ses mauvaises voies. Il nous aime d’un amour infini et il souhaite et attend en retour notre amour loyal, fidèle, sans adultère. Dieu est un Dieu d’alliance ; il reste fidèle même si nous ne le sommes plus, mais il déteste l’infidélité, l’adultère, la prostitution spirituelle.

5) Liberté ! Quelle illusion ! Souvent, très souvent, trop souvent dans les deuils, les maladies, les faillites, les échecs graves nous avons vu des personnes désespérées parce qu’ils avaient cru être libres de disposer de leur vie comme bon leurs semblaient ; mais ce qui leurs survenaient, les ramenaient brutalement à cette réalité, nous ne sommes pas maîtres de nos vies.

6) L’interdiction de nos réunions nous signifie et redit qu’il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui se repend que pour 99 justes qui font leur culte ; c’est pour cela que notre Seigneur est prêt à nous laisser à nos célébrations pour arpenter les rues, et se rendre sur les places et dans les maisons pour y chercher inlassablement, quelques brebis perdues ou égarées. Ce serait bien d’offrir la bonne nouvelle à l’un ou l’autre de nos voisins, collègues et amis qui sont encore perdus et sans espérance loin du Père éternel. Avec la paix en Jésus.

René Yoder

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