Eglise Le Cep

La vie d’après

Beaucoup, disent ce ne sera jamais plus comme avant, personnellement j’en doute. On ne change pas si facilement, à moins d’avoir reconnu que nous avions tort, puis de prendre la décision de changer et enfin d’entreprendre dans la durée une nouvelle façon d’agir.

La vie d’après sera t’elle différente ?

J’entends pas beaucoup de personne qui se remettent en cause elle-même. Je vois beaucoup de doigts accusateur, qui pointent du doigt les manquements des uns ou des autres. La vie d’après sera t’elle la même que la vie d’avant ? Cela dépend, si tu te remets en cause, si tu reconnais tes erreurs, si tu décides de changer, alors oui il y aura du changement.

 

Ta vie d’après avoir rencontré Jésus est-elle la même que la vie d’avant ? Dieu, par son Esprit en nous, jours après jours travaille notre coeur et notre Esprit. Il renouvelle notre intelligence, il guérit notre coeur et il renouvelle nos forces. Tout cela se passe selon notre foi. Proverbes 3 dit « Mets ta confiance en l’Eternel de tout ton coeur (…) Cherche à connaître sa volonté (…) et il te conduira (…) » Ce n’est pas automatique, il nous conduira si on met notre confiance en lui et si on cherche sa volonté.

Je vous invite à chercher avec plus d’ardeur encore, et avec plus de foi. Dieu vous aime, il est un bon père et il a de bonnes choses en réserve pour chacun de nous. Si un domaine de notre vie est depuis longtemps en échec, ne baissons pas les bras. Remettons nous au travail, cherchons la face de Dieu, prions avec foi. « Cherchez et vous trouverez ».

Suivre la voie de Dieu

Je vous propose en cette fin de confinement de prendre du temps pour faire le point sur : – Qu’est-ce que le Seigneur vous a montré ces derniers temps ? Et surtout – Quelles actions concrètes allez vous entreprendre ? J’ai préparé à cette effet un support pour vous aider à faire ce travail. Vous devriez l’avoir reçu avec cette lettre. Si ce n’est pas le cas contactez moi. Je invite à remplir ce support. 

Je cours vers le but

Philippiens 3 v 13-14 « Je fais une seule chose : oubliant ce qui est derrière moi, et tendant toute mon énergie vers ce qui est devant moi, je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attaché à l’appel que Dieu nous a adressé du haut du ciel dans l’union avec Jésus-Christ. »

Proverbes 3 v 5-6  » Mets ta confiance en l’Eternel de tout ton cœur, et ne te repose pas sur ta propre intelligence. Cherche à connaître sa volonté pour tout ce que tu entreprends, et il te conduira sur le droit chemin. »

Jonathan Y.

Outil pour méditer « lectio divina »

Médite la parole ! Voilà une interpellation que le Seigneur m’adresse depuis des mois. Au-delà de méditer la parole effectivement. Le Seigneur me pousse à étudier ce qu’est la méditation.

Qu’est-ce que cela a de plus que la lecture ? Qu’est-ce que cela change ?

Prends le temps de mâcher ! N’avale pas tout rond ! Prends le temps de savourer. Voici des réflexions que mon frère me faisait quand j’étais plus jeune car j’avais tendance à avaler tout rond.

La parole est une nourriture pour notre âme et pour notre être tout entier. Elle a besoin d’être mastiquée et d’être digérée afin de transmettre tous les nutriments qu’elle contient.

Qu’est-ce que la méditation ?

Définition du Larousse : Action de réfléchir, de penser profondément sur un sujet, à la réalisation de quelque chose : cet ouvrage est le fruit de ses méditations. Attitude qui consiste à s’absorber dans une réflexion profonde : se plonger dans la méditation. Concentration du corps et de l’esprit sur un thème ou un symbole religieux.

D’après Wikipédia : Le terme méditation désigne une pratique mentale qui consiste généralement en une attention portée sur un certain objet, au niveau de la pensée (méditer un principe philosophique par exemple, dans le but d’en approfondir le sens), des émotions, du corps. Dans une approche spirituelle, elle peut être un exercice, voire une voie de réalisation du Soi et d’éveil.

 Quel peut être l’objet de notre méditation ?

La parole nous invite à méditer sur différentes choses : Sur Dieu lui-même, sur sa parole, sur les œuvres de Dieu, sa création, ses bienfaits, sa volonté.

Psaumes 143 : 5 Je me souviens des jours d’autrefois, Je médite sur toutes tes œuvres, Je réfléchis sur l’ouvrage de tes mains.

Psaumes 63:6    (63 :7) Lorsque je pense à toi sur ma couche, Je médite sur toi pendant les veilles de la nuit.

Josué 1:8 Que ce livre de la Loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras.

Mais la parole nous invite aussi à méditer : sur nous-même,  sur nos projets, nos paroles et nos actes.

Proverbes 15:28 Le cœur du juste médite pour répondre, Mais la bouche des méchants répand des méchancetés.

Proverbes 16:9  Le cœur de l’homme médite sa voie, Mais c’est l’Éternel qui dirige ses pas.

Pourquoi méditer ?

Je voudrais vous aider à prendre en compte l’importance de la méditation. La méditation a pour but de modeler notre pensée et tout notre être afin renverser les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. (2 Corinthiens 10 : 5)

Je dirais de tendre à ressembler à Christ, la parole nous façonne, mais elle ne peut pas le faire malgré nous. Nous devons y consacrer du temps et le faire selon les principes que le Seigneur nous a révélés. Jean 15v3 « Déjà vous êtes purs à cause de la parole que je vous ai annoncée. »

 « Lectio Divina » qu’est-ce que c’est ?

Lectio Divina, « Lecture Sainte » est une expression latine qui fait référence à une méthode de prière développée par les Pères de l’Église. C’est un exercice de lecture spirituelle.

Origine : Les principes de la Lectio Divina, ont été exprimés vers l’an 220 de notre ère par Origène. Auparavant, le judaïsme pratiquait déjà la relation de l’homme avec la Parole de Dieu par la lecture, la méditation, la prière et la contemplation. Origène affirme que, pour lire fructueusement la Bible, il est nécessaire de le faire avec attention, constance et prière. Il insiste aussi sur l’importance de lire l’Écriture en prêtant attention à plusieurs niveaux possibles de significations, inspiré du modèle judaïque PaRDeS.

 Quatre moments pour méditer la parole en profondeur

Sur la base d’un texte à caractère spirituel, tiré de la Bible, d’un ouvrage d’auteurs chrétiens ou d’une parole prophétique qui sera d’abord lut lentement plusieurs fois (lectio), puis vous prolongez dans un temps de réflexion sur ce même texte (meditatio), se poursuit par un dialogue avec Dieu (oratio) et se termine par une écoute silencieuse de Dieu (contemplatio). La « lectio divina » peut-être faite seul ou à plusieurs.

      1-      Lectio   | 2- Meditatio    |3- Oratio          |4- Complatio

      1-      Lecture | 2- Méditation | 3- Expression | 4- Contemplation

      1-      Lire        | 2- Penser        | 3- Parler          | 4- Ecouter

Il est bon avant de commencer, de se mettre dans un lieu calme, propice à un moment paisible sans distraction où vous pourrez vous consacrer à ce moment sans être troublé par d’autre chose.

1-      Lecture.

L’important est de ne pas se focaliser sur une compréhension a priori, mais de partir et découvrir le texte avec un regard neuf. La lecture lente favorise la découverte du texte dans sa globalité et dans les détails. Lisez le texte plusieurs fois au moins trois fois. La lecture répétée permet de découvrir tous les mots et les idées véhiculés par ce texte. Par exemple dans l’histoire du fils prodigue souvent nous passons à côté du fils cadet et de ses réactions, parce que nous avons tendance à nous focaliser sur le personnage principal et de nous identifier à lui. A ce stade découvrez, collectez des pistes de réflexion, regardez sous toutes les coutures. Lisez minutieusement.

 

2-      Méditation

Maintenant il s’agit de plonger dans la signification, découvrir le sens de ce texte. Qu’est-ce que j’apprends sur les personnages de cette histoire ? Qui sont-ils ? Quels sont leurs attitudes, leurs actions, leurs pensées, leurs émotions … ? Il est utile de se mettre à la place de chacun des personnages et de réfléchir, mais aussi de vivre la scène en cherchant à voir ce que cela nous fait ressentir.

Mais aussi et surtout, cherchez ce que ce texte vous apprend sur Dieu, sur sa volonté, ses priorités, ses goûts… ? Car l’objet de nos recherches c’est Dieu. Mieux le connaitre, mieux le comprendre et enfin mieux comprendre ce qu’il attend de nous.

A ce stade, il est important de se revêtir de respect et d’humilité et d’aborder ses réflexions, ses recherches avec foi. Dieu seul peut nous ouvrir les yeux. Nous avons souvent des découvertes superficielles qui se révèlent fausses par la suite. Soyons donc persévérant dans la foi et l’humilité. Afin de ne pas faire plier le texte à notre mode de pensée,  mais plutôt plier notre pensée à la façon de voir de Dieu.

Et je vous invite à ne pas conclure définitivement votre opinion sur le sens du texte, laissez cela ouvert, chantier en cours jusqu’à la fin.

Il peut être utile de penser à d’autres textes bibliques qui peuvent renforcer ou rééquilibrer notre méditation.

 

3-      Expression

Ici, il s’agit de dire à Dieu notre réaction, partager notre étonnement, nos doutes, nos désaccords, nos interrogations. Prenez le temps de formuler à Dieu vos pensées, ouvrez la discussion. Videz votre sac si nécessaire, parfois un texte réveille en nous des colères, des frustrations, des blessures… Il est important de partager à Dieu avec le plus d’honnêteté possible. Si le texte n’est pas clair pour vous dites : Dieu je ne comprends pas ceci. Cela peut être le sens ou la raison d’être d’une action de Dieu dans le récit étudié.

4-      Contemplation

Enfin, l’étape de l’écoute. Dieu parle ! Il veut parler à notre cœur. Par son esprit en nous, il veut nous conduire à mieux le connaître. Connaître son amour, mais aussi sa volonté, sa vision du monde, sa vision de nous-même. Cette étape peut être comparée à la contemplation d’un paysage, tout ce que vous avez lu, pensé et dit à Dieu est là devant vous et vous regardez à Dieu avec foi, avec admiration. Ne cherchez  plus à donner du sens, à trouver des réponses.

Vous en Dieu, Dieu en vous. Laissez vous portez. Vous pouvez laisser vagabonder vos pensées dans cette atmosphère d’adoration. Vous êtes assis dans sa parole. Reposez vous là. Attachez vous aux choses qui s’affermissent en vous. Aux choses que Dieu établit là. Laissez tomber ce qui était en tension.  Dieu le règle ou il le règlera. Laissez-le faire.

Conclusion

Voici cet outil, qui je l’espère vous aidera à renouveler vos temps de tête à tête avec le Seigneur.

Soyez libre ! Vous pouvez aller et venir entre ces différentes étapes. Ces étapes et ces réflexions ne sont pas une recette. Dieu est vivant. Sa parole est vivante et son esprit vit en nous. Pour conclure, j’aimerais vous rappeler ce verset que j’ai déjà cité mais qui pour moi résume le but de la méditation de la parole.

Pourquoi méditer la parole de Dieu ? Afin renverser les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. 2 Corinthiens 10 : 5

Il n’y a pas de crise au ciel

J’ai eu au début de cette crise sanitaire, une impression étrange. Mon esprit était déchiré entre d’une part une agitation, une forme de stress, d’anxiété à l’idée du lendemain, et d’autre part, une sérénité et un sentiment de sécurité vis-à-vis de la suite des évènements.

Les premières semaines de ce moment d’incertitude ont débuté pour moi à la reprise du travail en janvier. Au rythme de mes heures de travail, le son de la radio (toujours allumée dans mon camion) m’envoyait sans cesse des mauvaises nouvelles. Les médias, à l’affût de l’information la plus spectaculaire, se faisaient un plaisir de monopoliser notre attention sur cette mystérieuse maladie, si mystérieuse qu’on entendait tout et son contraire en 2 heures consécutives d’écoute : « c’est une bonne grippe, non c’est une pandémie catastrophique, on ne risque pas grand-chose, si, plusieurs millions de personnes vont mourir, les masques ne servent à rien, on va quand même les rendre obligatoires… » bla…bla… bla…

Une chose est certaine, c’est que ces discours n’avaient pas grand fondement, et n’étaient pas de nature à nous donner un sentiment de sécurité.

Puis est venu le « fameux » confinement. Entreprise à l’arrêt, j’ai bien dû faire avec. Et je me suis retrouvé, à monter tous les jours dans mon atelier, dans lequel une grande porte de grange donne sur l’extérieur, les prés et la forêt. Je n’y ai d’abord pas pris garde mais au fil des jours, et sans autres sons que la musique et les bruits de la nature qui m’entoure, j’ai été pris d’une paix profonde et durable. Je me suis rendu compte que seul le bruit que font les hommes était changeant, mais qu’en fin de compte autour de moi, la création se moquait pas mal de l’agitation médiatico-politico-financière : comme chaque année et ce depuis le commencement, les bourgeons sont devenus des feuilles, de l’herbe rase sont sorties des fleurs de toutes les couleurs, les hirondelles sont revenues nicher sous notre toit, les grillons se sont mis à chanter, on a vu les premiers veau suivre leur mère dans les pâturages voisins, la terre s’est réchauffée et on a pu mettre en route les premiers travaux dans le jardin…

Il n’y a qu’aux yeux de l’homme vaniteux que la crise existe. Le juste s’en remet à Dieu et sait que Dieu ne l’abandonne pas. Il n’y a pas de crise au ciel. Notre créateur nous as assurés qu’il prendrait soin de nous. Aurais-je l’audace de le traiter de menteur en doutant ? Et quand bien même devrais-je mourir, n’ai-je pas la certitude de mon salut ? Aucune des promesses de notre Seigneur ne saurait changer parce que quelques hommes ou quelques esprits affirment le contraire.

Les créations humaines changent, les promesses humaines changent et les désirs humains changent. Mais Dieu ne change pas. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et comme Lui, ses promesses pour nous sont immuables. Psaumes 90,2 : Avant que les montagnes soient nées. Et que tu aies crée la terre et le monde. D’éternité en éternité tu es Dieu.

Eli K.

Paroles de mort ou de vie

J’aimerais qu’on s’arrête un peu ensemble et que l’on réfléchisse à ce que nous proclamons. Nos paroles ont une grande influence !

Job 3/25 : « Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive. Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint ». Si je dis « je ne vais pas y arriver, je ne suis pas capable, je vais être malade… ».

C’est ce qui va arriver ! La Bible nous enseigne de choisir nos paroles avec sagesse. En réalité, la parole de Dieu affirme que la vie et la mort sont au pouvoir de la langue. C’est pour cela que nous avons besoin de veiller sur ce que nous disons.

Nos paroles peuvent avoir une influence positive et encourageante, ou négative et décourageante.

Il peut être plus facile d’être ou de devenir négatif, quand les choses ne vont pas comme nous le souhaitons, mais Dieu nous appelle à prononcer des paroles qui fortifient et relèvent les autres. Quand nous ferons cela, nous serons également bénis nous-mêmes.

Les mots ont un pouvoir, une puissance, une influence. Et le pouvoir de nos lèvres est si sérieux que Jésus nous met solennellement en garde : « Par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. » Matthieu 12/37. 

Ce qui sort de notre bouche reflète ce qui est dans notre cœur. Si j’ai confiance en Dieu, si je suis en paix, si je me nourris de la Parole de Dieu chaque jour, je vais pouvoir l’appliquer dans ma vie et proclamer ses promesses sur ma vie.

Voici quelques exemples :

Je confesse que Jésus est mon Seigneur Romains 10/ 9 et 10 je possède le salut.

Je confesse que « par ses meurtrissures, nous sommes guéris » Esaïe 53/5 je possède la guérison.

Je confesse que le Fils me rend libre Jean 8/36, je possède la liberté absolue.

Je confesse que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit Romains 5/5 je possède la faculté d’aimer.

Je confesse que Dieu a dit : « je ne te délaisserai point, ni ne t’abandonnerai » Hébreux 13/5, je possède la présence de Dieu chaque jour.

Je confesse que je suis le (la) racheté(e) de l’Eternel Psaume 107/2 je possèdeles bienfaits quotidiens de la rédemption.

Je confesse que l’onction que j’ai reçu de Lui demeure en moi 1 Jean 2/27, je possèdele pouvoir de briser le joug par cette onction.

Je confesse qu’au nom de Jésus, je peux chasser les démons Marc 16/17, je possède une autorité dynamique pour la délivrance.

Je confesse que je peux imposer les mains aux malades et qu’ils seront guéris Marc 16/18, je possède le pouvoir de guérison pour ceux qui sont sous l’emprise de la maladie.

Je confesse que mon Dieu pourvoira à tous mes besoins Philippiens 4/19, je possède les provisions abondantes de Dieu.

Alors soyons positifs, arrêtons de nous lamenter, nous avons tout reçu en Jésus Christ. Ephésiens 1/3 : « Béni sois Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ». Que ce soit notre prière aujourd’hui.

Soyez bénis.

Martine L.

Des gestes d’affections

Matthieu 12 v 9 En partant de là, Jésus se rendit dans l’une de leurs synagogues. 10 Il y avait là un homme paralysé d’une main. Les pharisiens demandèrent à Jésus : A-t-on le droit de guérir quelqu’un le jour du sabbat ? Ils voulaient ainsi pouvoir l’accuser. 11 Mais il leur répondit : Supposez que l’un de vous n’ait qu’une seule brebis et qu’un jour de sabbat, elle tombe dans un trou profond. Ne la tirera-t-il pas pour l’en sortir ? 12 Eh bien, un homme a beaucoup plus de valeur qu’une brebis ! Il est donc permis de faire du bien le jour du sabbat. 13 Alors il dit à l’homme : Etends la main ! Il la tendit et elle redevint saine, comme l’autre.

Ce jour-là, le débat des religieux avec Jésus tournait autour des activités permises le jour du Sabbat. Faire du bien le jour du repos en guérissant un homme handicapé ne serait pas remis en question aujourd’hui comme à l’époque. Par ailleurs, Jésus respectait lui-aussi le jour du Sabbat, mais il a ordonné à l’homme handicapé de lever le bras et ce geste de foi à délivrer l’homme de son handicap.

La parole de guérison accompagnée du geste de la foi provoquent le miracle. Les pharisiens n’ont pas discerné que cette parole était aussi pour eux car eux-aussi avaient les mains paralysées par leur manque d’amour et l’obsession de prendre Jésus au piège en le poussant à pécher et ainsi pouvoir le condamner. En levant leurs mains malades, ils auraient pu guérir de leur aveuglement. Cet homme guéri allait pouvoir commencer une nouvelle vie et être en bénédiction pour d’autres, c’est en effet par la main que commence toute relation d’amour. Elle en est le préliminaire.

Paul va plus loin même en nous disant : »saluez vous d’un saint baiser » (1 Th 5.26). Toutefois, il faut aussi constater que Juda dénonca Jésus avec un geste d’affection (Luc 22.48). Aujourd’hui, beaucoup de choses se passent qui bousculent le monde et il viendra un temps où « l’amour du plus grand nombre se refroidira  » déclare Jésus (Math. 24.12). Ce temps est-il venu ?

Les gestes d’affection et d’amour deviennent dangereux nous dit-on et ne sont pas sains. Qui aurait cru et prédit qu’un virus nous empêcherait de toucher ceux pour qui nous avons un sentiment fraternel, risque-t-on la mort pour une main tendue ? C’est pourtant ce que Jésus a fait en tendant ses deux mains.

Alain J.

Des petites choses

Esaïe 53:1 et 2

« 1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? 2 Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. »

Lorsque Jésus est venu, contrairement à ce que l’on peut penser, en lisant certains passages des évangiles ; il n’attirait pas que des foules de fan. Certains ont voulu le jeter du haut d’une falaise. Les pharisiens cherchaient tous les moyens pour le faire taire. Beaucoup l’abandonnèrent lorsqu’il leur a expliqué qu’il était le pain venu du ciel. Jésus avait un physique quelconque, on pourrait le décrire comme « monsieur tout le monde ». Dieu a choisi de venir à nous, marcher parmi nous, presque incognito. Il y a plus de deux milles ans, Dieu tout puissant se revêt de notre humanité fragile, mortelle et limitée. Si nous avions été parmi ces juifs de son temps sur terre, l’aurions nous reconnu ? « Il n’avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards ».

On ne voit que ce que l’on veut voir. Cherchons à reconnaître Dieu tel qu’il est vraiment, pas tel que nous voudrions qu’il soit. Dieu n’est pas si facile à connaitre, et à reconnaître. Il est Dieu, sa personne est immense, et elle nous dépasse de beaucoup. Pour avancer dans cette connaissance de Dieu et pour vivre selon Dieu, nous avons besoin d’apprendre à discerner la part du plan de Dieu pour notre vie aujourd’hui. « Ne la remarquez vous pas » dit Esaïe 43 v 19. Les œuvres du Seigneur ne sont pas si facile à voir. Elles se voient avec des yeux instruits selon la pensé et le point de vue de Dieu. Cela ne saute pas yeux de tous, mais seulement aux yeux qui ont été aiguisé. Job dira à la fin de son temps d’épreuve « maintenant mon œil te voit ». Dieu veut jour après jour  » faire une chose nouvelle, qui est déjà en germe ». Allons nous passer à côté comme les juifs du temps de Jésus ?

Mon premier conseil pour reconnaître ce que Dieu est en train de faire : regardons les choses faibles avec plus d’attention, apprenons à voir le rejeton qui sort d’une terre desséchée qui semble sans force aujourd’hui mais qui, comme Jésus faible à la croix, porte en faite une victoire extraordinaire sur l’adversaire. Mon deuxième conseil, étudions la vie de Jésus plus en détail à la recherche de tout les indices récurrents ; des signes typiques qui le caractérisent afin de pouvoir dire, ça c’est du Jésus tout craché. Ainsi nous saurons mieux reconnaître, quand Dieu nous invite à le suivre dans ses petites choses nouvelles, qui sont déjà en germe.

Jonathan Y.

La tranfiguration nous encourage

La transfiguration est un épisode très lié à la fête de Pâques. Quand Jésus annonce aux disciples qu’il va souffrir et mourir, ceux-ci le reçoivent très mal. La transfiguration a lieu juste après, dans le but évident d’encourager les disciples. La transfiguration est là dans les Ecritures pour nous encourager nous aussi.

Jésus apparaît avec Moïse et Élie, deux piliers de l’histoire et de la foi d’Israël. Moïse représente la Loi avec la sortie de l’esclavage, et Élie la prophétie avec l’espérance messianique. Jésus incarne et accomplit tout cela.

Il y a un parallèle entre Moïse sur le Mont Horeb, le visage illuminé, et Jésus transfiguré lui aussi sur une montagne, lui aussi illuminé par la lumière divine. Cette vision nous donne à voir le monde à venir, celui qu’on espère tous. Mais dans cette attente du monde à venir, on peut parfois trouver l’histoire humaine bien longue et bien trop douloureuse… A quoi bon toute cette Histoire, à quoi bon mon histoire, s’il n’en restera rien ?

Mais il y a un détail dans le récit de la transfiguration qui nous dit que l’histoire humaine n’est pas une mauvaise plaisanterie passagère, et qui me conforte à persévérer et œuvrer ici-bas, dans l’espérance du monde à venir.

Pour Moïse, seul son visage est illuminé, alors que pour Jésus, c’est aussi son vêtement. Ce n’est pas un détail anodin. Le vêtement représente une œuvre significative des hommes. Et je relie cela à la ville, qui est aussi une œuvre humaine par excellence, souvent négative dans la Bible.

Au départ, L’Homme est nu dans un jardin. À la fin, il est habillé dans une ville, la nouvelle Jérusalem. Cela veut dire que toute l’Histoire humaine, toutes les œuvres des Hommes, Dieu ne va pas les mettre à la poubelle pour passer à la nouvelle création. Car Dieu nous aime pleinement, totalement, concrètement, avec notre histoire et nos actions, même les plus simples et les plus banales. Il ne nous aime pas comme des âmes abstraites. Dieu nous aime avec nos histoires, nos œuvres, avec nos relations humaines, tout ce que nous pouvons construire, y compris matériellement, avec notre relation à la nature et sa création, aussi. Car la rédemption finale concerne la création toute entière.

Jésus est ressuscité avec les marques des clous dans son corps. Tout ce que nous vivons et faisons est inscrit dans la mémoire de Dieu. Une fois le tri fait, Dieu va récapituler, réconcilier notre histoire et nos œuvres pour construire la nouvelle création. Que Dieu nous encourage à persévérer dans une vie qui lui est consacrée, remplie autant que possible d’œuvres bonnes.

Jean Daniel C.

Bien vivre son confinement

Comment bien vivre son confinement ?

J’entends beaucoup de gens qui se plaignent du confinement, des restrictions de sorties, mêmes des gens qui ne sortaient pas beaucoup avant ces interdictions car n’ayant pas de moyen de locomotion. Cela me fait réfléchir, car souvent l’homme n’aime pas les interdits et fait tout son possible pour enfreindre les règles (cf Adam et Eve).

La première chose pour bien vivre son confinement c’est ne pas voir les limites qu’on nous impose mais la liberté que cela nous donne. Je profite de mes enfants et j’ai l’impression d’apprendre à les connaître encore plus et je vois mes défauts à travers eux (beaucoup de travail en perspective).

La deuxième chose pour bien vivre son confinement c’est retourner aux sources. Prenez le temps de feuilleter les albums photos, de relire des livres qui vous ont plu, et prenez contact avec votre famille. Je ne sais pas vous, mais moi, quand j’ai accepté Jésus dans ma vie, je me suis baptisée et j’ai accepté pleinement ma nouvelle famille en Christ mais j’ai délaissé ma famille naturelle et mes amis car ils ne répondaient pas forcément aux critères qui me semblaient acceptables. Mais plus j’avance avec Dieu, plus je comprends que s’il a assez d’amour pour aimer tous les hommes qui suis-je pour juger qui est assez bien ? Et le verset 1 Tim 5,8,  nous l’exprime bien, il faut prendre soin des siens, il n’est pas préciser s’il s’agit de chrétien ou non. L’ami aime en toute circonstance et dans le malheur il se montre un frère Prov 17,17. Aujourd’hui avec la technologie il est facile de rester connecté, profitez du temps qu’on vous donne pour nouer de profondes relations. J’ai déjà remarqué qu’il est plus facile de dire des choses qui nous touchent au téléphone qu’en vis-à-vis. Visualisez le confinement il y a 20 ans avec un téléphone payant et internet à ces prémices.

La dernière chose pour bien vivre son confinement c’est bricoler. Je ne dis pas construire une maison, bricolez, coudre un masque, cuisiner, tricoter un pull, poser des étagères. Occupez-vous les mains, pendant ce temps laissez votre esprit se reposer.

Pour notre part, nous n’aurons jamais assez d’un confinement pour faire et vivre tout ce qui est possible. J’espère que vous et vos proches allez bien, que Dieu vous bénisse abondamment durant cette période.

Sabrina K.

Parlez à Dieu en direct !

Ephésiens 5 v 6 « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. 7 N’ayez donc aucune part avec eux. 8 Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! 9 Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. 10 Examinez ce qui est agréable au Seigneur. »

Aujourd’hui toutes sortes de voix s’élèvent pour vous dire ce que vous devez savoir ou faire, faites ceci ou cela ou ne faites pas ceci. Ces « prophètes » de circonstance, chrétien ou non, essayent de vous convaincre d’agir selon leur vision. Je ne veux pas les blâmer, certains disent réellement des choses intéressantes, beaucoup d’autres ne disent que des paroles d’Hommes, mais la question n’est pas là. Avons-nous reçu le Saint-Esprit pour rien ! N’est-il pas mieux d’écouter Dieu directement. Il est temps de faire silence et revenir au plus près de Dieu pour l’écouter lui. Qu’est-ce que Dieu te dit à toi ? Là, aujourd’hui, concernant ta vie à toi. La bible nous enseigne à rechercher sa volonté ; à grandir dans la foi en apprenant à reconnaitre sa voix et à le suivre. Jésus vous a appelé à le suivre et à lui obéir ! Je vous encourage fortement à rechercher auprès de lui les directives pour votre vie. Et je parle autant sur le plan des affaires de la vie concrète, que sur le plan de votre vie de prière et de lecture de la parole. S’il vous plait, arrêtez d’écouter autant toutes ces voix, écoutez plutôt la voix de votre papa du ciel. Lui, il sait exactement ce dont vous avez besoin. Il veut vous aider à prendre de bonnes décisions pour votre vie : dois-je reprendre le travail ? pour quoi et pour qui prier ? comment faire pour rester en paix ? à qui veux tu que je parle de toi aujourd’hui ? Il veut entendre ce qui vous préoccupe : j’ai peur Seigneur ! comment faire avec mes enfants, dois-je les mettre à l’école ? Quel sens à ma vie ? etc…

Dieu à quelque chose à te dire… chaque jour ! Et tu as des choses à dire à Dieu.

Jonathan

Conseils pour prier selon Luther

Luther préconise une période préalable “d’échauffement”. Les expressions “échauffer le cœur” jusqu’à ce “qu’il soit bien disposé”, “qu’il ait envie” se trouvent à plusieurs reprises dans cette lettre. La lettre tout entière n’est, en fait, qu’une instruction pratique et détaillée à cet égard; l’étude de la Bible ne doit être entreprise qu’ensuite. Elle se termine par l’affirmation que “celui qui fait ainsi peut utiliser un chapitre de l’Ecriture à la manière d’un briquet pour embraser son cœur”. Veillez à ne pas être trop exigeant afin que votre esprit ne se fatigue pas. Une bonne prière n’a pas besoin d’être longue ou prolongée. Il est préférable qu’elle soit fréquente et ardente.”

Son contenu ? Nos besoins et nos préoccupations personnelles ? Non ! Luther répond : “Commencez par les Dix Commandements.” Luther les prie; il ne les récite pas à toute vitesse. Comme ancien prêtre catholique romain, il a beaucoup à dire contre l’amoncellement “des vaines paroles” (Mt 6:7), le bavardage, le babillage et le papotage qu’il compare à des bulles de savon. Pour éviter cela, Luther considère un seul commandement à la fois, “afin que mon esprit soit aussi désencombré que possible avant de prier”. Vous pouvez prendre aussi la prière de jésus. Voici comment Luther partage avec son barbier sa façon personnelle de formuler une prière libre: Je fais de chaque commandement une guirlande de quatre brins tressés ensemble. En d’autres termes, chaque commandement est d’abord un enseignement – ce qu’il est effectivement – et je réfléchis à ce que le Seigneur me demande si sérieusement. Chaque commandement est, en second lieu, un sujet de louange; en troisième lieu, une confession et, enfin, une requête. Telle est la prière selon Martin Luther. Elle ne consiste pas seulement à supplier, réciter et parler, mais aussi à apprendre, méditer, analyser avec minutie et acquérir ainsi la perspective de l’éternité.

Il arrive souvent que je me perde dans des pensées si riches (littéralement, que “mes pensées partent en promenade”) à propos d’une des demandes du Notre Père que j’abandonne les six autres. Quand il en est ainsi, il faut laisser de côté les autres prières et accueillir ces pensées, les écouter en silence et ne les réprimer en rien. C’est le Saint-Esprit lui-même qui prêche et un seul mot de son sermon vaut mieux que les milliers prononcés dans nos prières. J’ai ainsi plus appris dans une seule prière que par beaucoup de lectures et de réflexions.

Extrait : « Tirée d’une lettre à son barbier » Martin Luther

Proposé par Jonathan Yoder

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